Utilisations des huiles essentielles chez les seniors
Avant d’utiliser les huiles essentielles, quelques précautions s’imposent et en particulier lorsque l’on suit déjà un traitement médicamenteux ou lorsqu’il s’agit d’une personne de plus de 65 ans. Deux règles importantes sont à respecter : maîtriser les modes d’utilisation et maîtriser le choix des huiles essentielles.
En effet, il existe des interactions avec les médicaments par certaines voies d’administration des huiles essentielles. Il est donc contre-indiqué d’ingérer des huiles essentielles en même temps qu’un médicament. L’absorption de ce dernier peut être perturbée. Un certain nombre de constituants des huiles essentielles agissent sur le système enzymatique du foie qui permet la métabolisation des médicaments. Les interactions entre huiles essentielles et produits chimiques sont mal déterminées à ce jour. Pour les huiles essentielles, en particulier celles qui sont irritantes, dermocaustiques, il est contre-indiqué de les ingérer en présence de reflux gastro-œsophagiens, d’ulcères au niveau du tube digestif et de gastrites (brûlure d’estomac …).
Voie orale
Il existe néanmoins quelques huiles essentielles qui ne présentent pas ces précautions : huile essentielle de menthe poivrée ou les essences d’agrumes (pamplemoussier, citronnier, mandarinier rouge et vert, oranger doux, bergamotier, …). Respectez les doses prescrites par voie orale c’est-à-dire 6 à 8 gouttes maximum par jour réparties en 3 à 4 prises et favorisez les autres modes d’utilisation.
Voie cutanée
Faites attention également à la voie cutanée même diluée, car les huiles essentielles augmentent la pénétration dans le sang des substances qui se trouvent dans le même produit qu’elles, créant ainsi un risque de surdosage et de toxicité. Utilisez plutôt des bases adaptées pour diluer vos huiles essentielles comme les huiles végétales, le gel d’Aloe vera, le beurre de karité, etc.
Voie respiratoire
Une autre voie d’administration peut être utiliser en toute sécurité chez les personnes sensibles : la voie respiratoire. Que ce soit en diffusion atmosphérique ou en inhalation sèche, la voie respiratoire est idéale dans un très grand nombre d’indications (assainissement de l’atmosphère, pathologies respiratoires virales, insectes nuisibles, stress ou encore sommeil).
Le dernier principe est de maîtriser le choix de ces huiles essentielles. Les huiles essentielles peuvent interagir spécifiquement avec certains médicaments ou contre-indiquées en fonction de certaines pathologies. La gaulthérie couchée et odorante, le giroflier, la cannelle de Ceylan, l’hélichryse italienne sont déconseillées avec les traitements médicamenteux anticoagulants et peuvent entraîner un surdosage et provoquer des saignements. En cas d’insuffisance hépatique, rénale ou en cas de diabète et d’antécédents de cancers hormonodépendants, il vous faudra vous faire accompagner par un professionnel de santé. Idem pour les personnes à risque comme les épileptiques, les antécédents de convulsion ou les asthmatiques sévères.
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