Les huiles végétales pour les peaux sèches
La peau sèche, aussi appelée xérose, s’installe progressivement avec l’âge, influencée par certains facteurs environnementaux voire même des états pathologiques. En temps normal, la peau reste souple et élastique, mais en cas de peau sèche, apparaissent alors une sensation de tiraillements et d’inconfort, souvent accompagnée de démangeaisons. Des squames aussi peuvent se manifester, tout comme des rougeurs, voire même des gerçures. La sécheresse cutanée s’observe surtout sur les cuisses et les jambes, mais aussi dans le dos, la taille, les bras et les mains, rarement au niveau des aisselles, à l’aine ou sur le cuir chevelu.
La sécheresse cutanée fait partie des signes du vieillissement physiologique. En effet, la peau est recouverte d’un film protecteur composé de substances grasses et d’eau qui ont pour fonction de la protéger du dessèchement et des agressions extérieures. Les glandes sébacées produisent cette pellicule grasse, le sébum, qui se mélange à la sueur sécrétée par les glandes sudoripares. L’activité de ces glandes diminue avec l’âge, en particulier chez la femme après la ménopause, la peau est alors moins bien hydratée et devient plus sèche et rêche.
Les facteurs externes
Au-delà de cette diminution physiologique de l’activité des glandes sébacées et sudoripares, d’autres facteurs peuvent être à l’origine d’une sécheresse cutanée : exposition prolongée au soleil, une eau très calcaire, une atmosphère sèche et froide, des vêtements trop serrés, une hygiène corporelle trop intensive, certains produits ménagers, une alimentation pauvre en acides gras essentiels ou en zinc, des facteurs hormonaux (puberté, grossesse, ménopause) et certaines maladies ou traitements médicamenteux.
Des mesures simples permettent de soulager la plupart des symptômes liés à la sécheresse cutanée : le choix du savon (surgras de préférence) avec une hygiène sans excès, boire au minimum 1,5 litre par jour voire 2 litres en saison chaude, éliminer le sel et le chlore (attention aux piscines), se protéger du soleil (même en hiver) et adapter votre alimentation en mangeant des poissons gras et des huiles végétales riches en acides gras oméga-3 (colza, noix, soja, lin, etc.)
Aussi, les huiles végétales riches en Oméga 6 seront très intéressantes, aussi bien par voie orale (deux cuillères à café tous les matins ou directement en capsules) qu’en application cutanée. Les huiles végétales de bourrache et d’onagre seront les plus intéressantes de par leur composition, même si d’autres huiles végétales pourront aussi être utilisées, généralement en synergie comme les huiles d’avocat, d’argan, de chanvre, de macadamia, de rose musquée ou encore de germe de blé.
Les huiles végétales
Les huiles extraites des graines de bourrache (Borago officinalis) et d’onagre, Oenothera biennis, sont riches en acides linoléique, gamma-linolénique et oléique, et possèdent des propriétés anti-inflammatoires et favorisent l’élasticité et la souplesse de l’épiderme. Elles peuvent s’utiliser par voie orale en capsules ou appliquée directement sur la peau sur les zones concernées.
Les huiles essentielles
En aromathérapie, les huiles essentielles de géranium bourbon (Pelargonium x asperum), de carotte (Daucus carota) ou de bois de Hô (Cinnamomum camphora CT linalol) ainsi que l’ylang ylang (Cananga odorata) sont à privilégier. Diluées à 5 % dans une huile végétale, elles peuvent être appliquées seules ou en association, en massage léger sur les zones à traiter.
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