Huiles essentielles respiratoires : quel choix faire ?
Pendant les mois d’hiver, les trois quarts de notre entourage souffrent d’un rhume. Cette affection respiratoire bénigne est due à un virus et guérit spontanément en une semaine sauf en cas de surinfection. Le nez coule et se bouche, le tout accompagné d’éternuements.
Autre pathologie de l’hiver, la bronchite aigüe. Généralement bénigne, elle ne provoque qu’une toux, parfois gênante. Elle doit toutefois être surveillée et traitée, notamment chez les personnes souffrant de maladies pulmonaires chroniques.
La liste ne s’arrête pas là et nos voies respiratoires sont mises à rude épreuve durant cette période. Mais ne vous découragez pas, vous pouvez prévenir et soulager ces maux de l’hiver avec les huiles essentielles. Remèdes naturels traditionnels de prédilection en cette saison, elles seront diffusées dans l’atmosphère, appliquées par voie cutanée ou prise par voie orale. Attention toutefois aux jeunes enfants, aux femmes enceintes et allaitantes, aux épileptiques et aux personnes asthmatiques.
Comment utiliser les huiles essentielles ?
Pour commencer, sortez vos diffuseurs et assainissez l’atmosphère avec de l’essence biologique de Citron jaune, de Yuzu, ou de l’huile essentielle de Pin sylvestre et de Sapin de Sibérie. Si vous êtes entouré de personnes enrhumées ou malades, rajoutez alors de l’huile essentielle de Ravintsara, de Saro ou d’Eucalyptus radié par exemple. Leur activité antivirale permettra de cibler les agents pathogènes présents autour de vous.
Si toutefois cela n’a pas suffi et que votre nez coule puis se bouche en alternance depuis quelques jours, alors il faudra passer à l’étape suivante. Sortez un mouchoir et versez-y un peu d’Eucalyptus radié, smithii ou globuleux (attention ne pas confondre avec l’Eucalyptus citronné qui est lui anti-inflammatoire). Deux à trois gouttes suffisent, et respirez profondément. Renouveler l’opération autant de fois que nécessaire pour dégager vos narines. Si vous n’avez pas d’Eucalyptus, alors tournez-vous vers l’huile essentielle de Niaouli ou de Ravintsara par exemple.
Par contre si le nez est bouché, peut-être que 2 gouttes d’huile essentielle de Menthe poivrée ou d’Eucalyptus mentholé vous dégagerons les sinus. Attention, la présence de menthol-menthone et pipéritone les contre-indiquent aux femmes enceintes et allaitantes ainsi qu’aux enfants de moins de 7 ans, et s’accompagne d’un effet froid saisissant.
Des fumigations peuvent aussi être réalisées afin de dégager les voies respiratoires. Une synergie avec les huiles essentielles déjà citées est intéressante en cas de persistance des symptômes, en particulier en cas de sinus bouché. Pour cela, versez 3 à 5 gouttes du mélange d’huiles essentielles dans un bol, rajoutez de l’eau frémissante, placez-vous au-dessus et couvrez-vous la tête. Respirez pendant 10 minutes et renouveler l’opération 2 à 3 fois par jour. Cette méthode est réservée aux adultes et aux enfants de plus de 12 ans.
En cas de bronchites et d’encombrement respiratoire, une friction de ces huiles essentielles permettra de fluidifier les mucosités et dégager les bronches. Versez 3 gouttes du mélange d’huiles essentielles (Niaouli, Eucalyptus radié, Romarin 1,8 cinéole, Myrte rouge ou verte, etc.) dans une cuillère à soupe d’huile végétale (Macadamia par exemple), et frictionner la zone du thorax 2 à 3 fois par jour. Des huiles essentielles plus spécifiques des voies respiratoires basses peuvent être aussi rencontrées : l’inule odorante par exemple est une excellente huile essentielle indiquée en cas de bronchites, mais aussi le Galbanum ou l’Élémi.
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